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Version complète : [FAQ Nissan] Les modèles Nissan
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bon voila je vais essayer de vous faire un post faq sur tout les model nissan a savoir l'histoire les differente motorisation une belle fiche technique et les points a verifier sur chaque model hesiter pas a m envoyer par mp si vous aves des choses a dire sur un model precis sa evitera les retour des meme question en permanence(pr l instant je fai primera 200sx almera micra vais essayer de faire 300 mais je vai demander a vg de l aide la!!!

Modèles décrits :
  • Nissan 200SX S13
  • Nissan Primera (avant 2002)
  • Nissan Almera
  • Nissan Micra (de 92 à 2002)
NISSAN 200SX S13
Dérivé du modèle japonais Silvia, la Nissan 200 SX fit, lors de son apparition sur le marché européen en 1989 , figure d'épouvantail en s'affichant clairement comme une concurrente directe de la Porsche 944. Ceci pour un prix presque deux fois inférieur. Aussi fiable que performante elle est toujours une affaire très alléchante...
[Image: image367.jpg]

En avance...
Il y a déjà quelques temps les constructeurs japonais semblaient bien incapables de proposer des coupés sportifs à la fois performants et rigoureux sur le plan du comportement. Ce segment était alors la chasse gardée des marques européennes aux noms prestigieux. C'est tout juste si quelques petites GTI d'origine japonaise arrivaient sur la route à suivre, d'assez loin, une Golf ou une 205 du même métal. Mais à force de persévérance, ils parvinrent petit à petit à venir jouer dans les plates-bandes des meilleurs constructeurs européens... C'est ainsi qu'un beau jour de 1989 apparu sur notre marché la Nissan 200 SX.

D'une ligne à la fois sobre et élégante la carrosserie de ce coupé 2+2, particulièrement bien fini avec ses vitres affleurantes, offrait un Cx flatteur de 0,30, que l'on peut encore considérer aujourd'hui comme excellent. Le même soin se retrouve dans l'habitacle avec une planche de bord qui, à défaut de se montrer originale, associe rigueur et qualité des matériaux, à l'image des très beaux sièges de type baquets offrant un excellent maintien. Les places arrière ne sont en revanche utilisables qu'en secours ou par de jeunes enfants en raison du modeste espace dont elles disposent.

Vroom !:
Mais la 200 SX c'est avant tout un moteur. Il s'agit d'un 4 cylindres en ligne de 1809 cm3 disposé longitudinalement. Ses quatre soupapes par cylindre, associées à un turbo Garett, intégrant un refroidisseur air-air, et une gestion entièrement électronique lui permettent de développer 171 valeureux chevaux,(proche des 100 ch/litre). La valeur de couple atteignant 23,2mkg à 4000 tours n'est pas en reste (22 mkg sont dispo dès 2500 tr/mn). Il en ressort des performances de tout premier ordre, très proches de celles de la Porsche 944 S2. Sa vitesse de pointe s'établit à 225 km/h et ses accélérations sont très flatteuses puisqu'il lui suffit de 15,5 secondes pour parcourir le 400 mètres D.A et de 28,4 secondes pour franchir les 1000 mètres.

Au delà des chiffres la 200 SX n'est pas avare de sensations et l'on perçoit bien à son volant le niveau élevé de ses performances. Disposant d'une assez faible inertie, le turbo, associé au couple important de la mécanique, offre une très virulente poussée à partir 4000 tr/mn alors que les reprises transforment le moindre dépassement en une simple formalité. Si l'on ajoute que la boîte à 5 rapports parfaitement étagée se montre à la fois douce et précise on en déduit que la 200 SX réussissait, à l'époque, le sans-faute au chapitre mécanique.




A noter qu'une boîte automatique, faisant passer la puissance fiscale de 8 à 9 CV, était également proposée.

Côté comportement, la 200 SX possède la vivacité que lui confère l'adoption d'un mode de transmission aux roues arrière comme tout coupé sportif qui se respecte. Ce qui participe au charme et au plaisir de sa conduite mais peut également dans certains cas la rendre un peu délicate... En effet malgré son train arrière très perfectionné pour l'époque, la pleine exploitation de son potentiel demande quelques notions de "pilotage"... Aucun accessoire de type autoblocant ou antipatinage ne venant limiter la fougue de sa mécanique turbo. A pleine puissance il convient de quelque peu modérer ses ardeurs au risque de provoquer un survirage prononcé. Car la 200 SX se voit limitée par des pneumatiques d'origine japonaise à la fois trop étroits (195/60 VR 15) et trop peu performants et une suspension un peu trop souple. Très bien équilibrée sur sol sec elle peut alors devenir assez délicate sur sol mouillé. Quoiqu'il en soit cela fait partie de l'intérêt d'un tel modèle. Heureusement on peut toujours compter sur l'excellence d'un freinage associé à un ABS, de série, aussi discret qu'efficace.

Côté consommation et comme avec toute mécanique turbocompressée performante, celle-ci peut varier du simple au double selon le style de conduite adopté. De 8 litres aux 100 km en conduite "touristique" elle peut grimper à plus de 20 litres à rythme très sportif... C'est bien là son seul défaut. Mais, compte tenu de ses tarifs sur le marché de la seconde main, elle représente une bonne affaire dans son segment. Si ce n'est la meilleure. A bon entendeur...

A l'occasion:
Plusieurs raisons expliquent la cote particulièrement basse de la 200 SX. Tout d'abord son prix neuf particulièrement raisonnable, ensuite le fait que traditionnellement ce type de coupé sportif décote rapidement mais aussi le manque d'image des modèles japonais dans ce segment.

En raison de sa faible diffusion aucun élément concret ne permet de juger de sa fiabilité. Connaissant toutefois l'excellente réputation de fiabilité des modèles japonais en général, il n'y a pas lieu d'être inquiet. Il faudra toutefois verifier le turbo, surtout après 100.000km... sa durée de vie moyenne constatée

Nous conseillons enfin aux futurs heureux acquéreurs de s'offrir un train de pneumatiques de bonnes marque, quitte à prendre une taille de plus en largeur et pourquoi pas de changer également les amortisseurs pour une monte plus performante. Le comportement de leur 200 SX y gagnera encore en efficacité.
NISSAN PRIMERA AVANT 2002
Sous une ligne assez banale cette japonaise possède de très nombreux arguments parmi lesquels une évidente qualité de fabrication, un excellent comportement routier, de bonnes mécaniques et un équipement de série particulièrement riche. En outre, et bien qu'étant dotée d'une fiabilité supérieure à la moyenne, elle bénéficie d'une cote peu soutenue sur le marché de l'occasion. Un excellent investissement.
[Image: nissan-primera-gamme-sun.gif]

Habitacle & Carrosserie:
Apparue en 1990 la Primera fut le premier modèle japonais à être assemblé en Europe (en Angleterre exactement). Afin de séduire une large clientèle sa carrosserie demeure très classique et offre le choix entre plusieurs configurations : trois volumes quatre portes avec coffre, deux volumes et demi cinq portes avec hayon, ou break.
La qualité des matériaux et de la finition intérieure ne suscitent pas la moindre critique tandis que l'habitabilité s'avère dans la bonne moyenne malgré un espace un peu limité au niveau des jambes des passagers arrière. En revanche le coffre offre un excellent volume de 470 litres (4 portes) ou 480 litres (5 portes), encore extensible par le biais d'une banquette arrière rabattable assymétriquement.
Dans le domaine de l'équipement, la Primera place la barre très haut dès la finition de base (voir notre tableau équipement)

Motorisation et comportement:
Côté motorisations la Primera offre le choix entre trois mécaniques essence, dont les puissances ont évolué au fil des millésimes, et un diesel atmosphérique.

Le 1.6 litre de 96 ch fut proposé en 1992 avec un catalyseur abaissant sa puissance à 90 ch avant de remonter à 102 ch en janvier 1994 grâce à l'adoption d'une injection multipoint. Malgré une démultiplication de boîte un peu trop longue cette mécanique souple et agréable procure des performances très acceptables.

Le 2.0 litres, uniquement disponible en finition SLX, offrit 115 ch avec le catalyseur en 1992 et 125 ch depuis 1994 (injection multipoint). Agrément et performances progressent nettement malgré une boîte aux rapports encore un peu trop longs.

Beaucoup moins diffusée la version sportive GT, uniquement disponible en 5 portes, est motorisée par le 2.0 litres couplé à une culasse 16 soupapes. Bien que démunie de turbo la mécanique diesel offre un réel agrément et d'honnêtes performances

Sur la route les Primera offrent un comportement équilibré et bénéficient d'un train avant très précis, parfaitement secondé par une excellente direction assistée, particulièrement douce. Les versions 1.6 litre sont toutefois handicapées par une monte pneumatique un peu trop timide (165 R 13). Aucun problème en revanche sur les versions 2.0 litres dotées de quatre disques et d'un excellent ABS. Les suspensions offrent un bon niveau de confort, sauf sur certaines inégalités abordées à faible vitesse, alors que l'insonorisation s'avère très soignée, y compris sur les versions diesel.

A l'occasion:
Les Primera ne sont pas rares sur le marché de la seconde main mais, relativement peu recherchées elle bénéficient d'une cote assez peu soutenue. Ce sont les versions diesel qui demeurent traditionnellement les plus prisées et les meilleures affaires sont certainement les 2.0 litres moins courues que les 1.6 litre et pas plus chères.

Plus rares, les GT représentent également un excellent choix pour qui recherche plus de performances. Enfin, ne pas négliger les versions breaks (1.6 litre ou diesel selon les époques), fabriquées au Japon, qui offrent une qualité et une fiabilité encore supérieures.

Caractéristiques techniques
LX
Siège conducteur et volant réglables en hauteur, direction assistée, 4 vitres électriques, fermeture centralisée, radiocassette et appui-têtes aux quatre places.


SLX
Cette finition ajoute des rétroviseurs extérieurs à réglage électrique et des phares longue portée ainsi qu'un ABS sur la 2.0 l.

Moteurs :
1.6 :GA16DS
1.597 cm3
96 ch
13,6 mkg à 4.000 tr/mn
76*88
disques ventilés AV, tambours AR
1.085 kg
180 km/h
8,3L/100km
60 litres
7CV

2.0 :SR20DI
1.998 cm3
122 ch
16,9 mkg à 4.000 tr/mn
86*86
4 disques plus ABS
1.190 kg
200 km/h
10,3L/100km
60 litres
10 CV

DIESEL :CD20
1.974 cm3
75 ch
13,5 mkg à 2.800 tr/mn
84.5*88
disques ventilés AV, tambours AR
1.195 kg
165 km/h
7L/100km
60 litres
6 CV

GT :SR20DE
1.974 cm3
150 ch
18,5 mkg à 4.800 tr/mn
86*86
4 disques plus ABS
1.210 kg
220 km/h
11,5L/100km
60 litres
10 CV

Point à surveiller :

- Ne pas rouler à moins de 2000tr/min en 5ème car le pignon de 5ème peut lâcher donc ménager sa 5ème ( valable -pour les 100NX GTI, primera GT, almera et sunny GTI ).
- Moteur du lève vitre automatique qui fatigue vite sur les primera d’avant 93 quelque soit le modèle.
- Disques de freins avant qui se voilent assez facilement.
- Point important pour les véhicules climatisés, en actionnant le dégivrage du pare brise la climatisation se met en marche automatiquement et le recyclage d’air s’arrête.
- Ralentie instable sur le SR20DE câble à retendre rien de grave.
- Câble d’ouverture du coffre qui se détend sur toutes les nissan équipées de ce système.
- Pour les primera et peut être les autres, le faisceau d’autoradio d’origine ne correspond pas au notre donc prévoir adaptateur.
- Moteur de l antenne radio qui se grippe
- Capteur de cliquetis defaillant
- Nettoyer le debimetre de temps en temps
Nissan Almera
La Nissan Almera remplace la Sunny. La qualité n'a pas fait un grand bond en avant (elle se situait déjà à un excellent niveau) mais l'Almera, tout comme sa devancière, manque cruellement d'image dans l'Hexagone. Pourtant, sans être la première de sa classe, l'Almera sait être bonne à tous les niveaux : un élève sans histoires en somme.
[Image: nissan-almera-roulante-am-98.gif]

Habitacle & Carrosserie:
Les productions de Nissan se caractérisent par une excellente qualité de fabrication et de finition, mais aussi par un très net manque d'image. Il ne faut pas compter sur l'Almera pour déranger cette tradition. La style est tout à fait passe-partout, la seule réelle audace étant la troisième glace latérale sur les versions cinq portes.
L'Almera existe en effet en trois, quatre et cinq portes. De quoi trouver Nissan à son pied.





A l'intérieur, c'est aussi d'une grande platitude, mais l'ensemble ne prête pas le flanc à la critique. L'habitabilité est bonne, surtout aux places avant. Les places arrières sont moins confortables, surtout à cause d'un certain manque de place pour les jambes, ce qui est dommage car, par ailleurs, la garde au toit demeure bonne des places avant jusqu'à l'arrière de la voiture. A l'intérieur, les plastiques sont quelconques et l'ergonomie bonne; il convient à ce sujet de souligner la très grande lisibilité des compteurs, ce qui aide grandement à la conduite. L'ambiance à bord est un peu triste, du fait d'une part des plastiques de couleurs foncés et d'autre part du dessin général de la planche de bord. A défaut d'être originale et attirante, l'Almera fait donc dans l'ambiance passe-partout.


Conduite & Performances:
L'équipement de série est satisfaisant, quelle que soit la version retenue. Ainsi, sont prévus en série sur tous les modèles : la direction assistée, l'Airbag conducteur, l'autoradio, la banquette fractionnable. Sur les niveaux de finition supérieurs, viennent s'ajouter le verrouillage centralisé, les vitres électriques ou encore la climatisation. De quoi affronter la route dans des conditions satisfaisantes.

Les sièges sont confortables et maintiennent assez bien, participant ainsi au confort général. Les suspensions sont techniquement évoluées puisque, si le train avant est un classique McPherson, le train arrière est multibras, gage d'un excellent guidage. Pourtant, si le confort généré par ces systèmes est bon, leur influence sur le comportement routier est moins évident.





Les performances sont liées au moteur choisi dans la palette allant du 2,0 l diesel de 75 ch au 2,0 l essence de 143 ch. La première est quelque peu pataude, mais économe (environ 7 litres aux cent en moyenne). La sportive 2,0 l accroche le 210 km/h en pointe, mais le confort général est en baisse, du fait de suspensions plus sportives. Les deux autres versions restantes, les 1,4 l essence 87 ch et 1,6 l essence 100 ch distillent au contraire un comportement satisfaisant, sans pour autant être dispendieuses ou perdre de leur confort.

Ces moteurs, un peu creux dans les bas régimes (en dessous de 3.000 tr/mn environ), sont agréables et vifs au-delà. Sans pour autant envahir l'habitacle. L'Almera 1,4 l est parfaite dans son rôle de voiture polyvalente, alors que la version 1,6 l assumera avec plus de facilité son rôle de routière. Mais dans l'ensemble, ces Almera de milieu de gamme sont d'une rare homogénéité

Confort & Comportement:
La conduite d'une Almera est sans souci. L'installation à bord est aisée, la prise en main facile et le gabarit, modeste, ne pose aucun problème. De plus, la direction assistée en série est une aide précieuse lors des manoeuvres de parking.

Toutes les commandes se caractérisent par leur grande douceur, en particulier celle de la boîte de vitesse. La grande lisibilité de la planche de bord et l'ergonomie générale facilitent encore la conduite de la voiture. Le comportement routier, sans être exceptionnel, est sain, l'Almera se laissant conduire avec aisance et douceur. Toutefois, étant donné la fiche technique des suspensions, le comportement sous-vireur de la voiture à la limite peut apparaître un peu décevant. Il est clair que le constructeur a clairement orienté le développement de ces suspensions vers la sécurité, plus que vers les performances

A l'occasion:
L'Almera est une berline bien construite, mais dénuée de caractère. Cela ne doit pourtant pas cacher la réalité : celle d'une auto fiable, solide et sans défaut majeur. De quoi la rendre suffisamment attirante et compenser le manque de style de la ligne et la tristesse intérieure. De plus, l'Almera est disponible en trois carrosserie, ce qui permet de répondre à toutes les demandes. Il vaut mieux oublier la version diesel pataude. Les versions essence permettent, par contre, de disposer d'une auto agréable, à des tarifs intéressants étant donné le manque d'intérêt que soulève l'Almera. A vous de savoir en profiter.

Fiabilité:
L'assemblage de la carrosserie, comme souvent sur les voitures japonaises, est d'excellente qualité. La peinture vieillit bien, de même que les plastiques intérieurs, même si ces derniers ne sont pas toujours assemblés avec grand soin. Les mécaniques sont éprouvées et n'ont pas connu de graves problèmes, sinon sur les versions diesels.
- Joint d'étanchéité des portières pouvant se détériorer ou se désolidariser rapidement.
- Moteur diesel : manque de puissance à cause du mauvais calage de la pompe d'injection; sur les millésimes 96, risque de rupture de la courroie de distribution par usure prématurée ; résolu par, entre autre, le changement de courroie.
Modèles 97 : dysfonctionnement du boîtier d'injection entraînant une perte de puissance; modification des voitures concernées.
- Modèles 96 et 97 : usure rapide des pneus liée à un mauvais réglage du train avant.
- Sur certains modèles : freinage bruyant lors de décélérations puissantes.
- Echappements bruyants.
- Tissus s'usant assez rapidement et formant des peluches.
- Vitres avant vibrant parfois, en fonction de leur degré d'ouverture.
- Dysfonctionnements de certains autoradios.
- Rétroviseurs externes ayant tendance à vibrer.
- Vibrations provenant de la planche de bord.

Equipements:
Almera
Ce premier niveau de finition comprend déjà l'Airbag conducteur, la banquette arrière fractionnable, la direction assistée, l'autoradio, les rétroviseurs électriques.

Almera GX
A la dotation du précédent modèle, le niveau GX ajoute : une peinture métallisée, des boucliers peints couleur carrosserie, le verrouillage centralisé des portières, ainsi que les vitres avant électriques.

Almera SLX
Ce niveau d'équipement comprend en plus : les vitres arrières électriques (sauf trois portes), un siège conducteur réglable en hauteur, une sellerie velours, la climatisation.

Almera GTi
Uniquement disponible en trois portes et avec le moteur 2,0 l, cette version est sportive. Son équipement est encore supérieur au niveau SLX puisqu'il inclut en plus : un airbag passager, des roues alliage, l'ABS, des projecteurs additionnels, un volant cuir...
Nissan Micra (de 92 à 2002)
La Micra deuxième mouture est apparue en 1993. Par rapport à sa devancière, elle garde de petites dimensions mais adopte des lignes beaucoup plus douces. Du coup cette bouille ronde est apparue très rapidement éminemment sympathique.
[Image: nissan-micra-3-4-av-roule-98.gif]

Habitacle & Carrosserie:
A mi-chemin entre une voiture miniature et une auto de manège, la Micra semble menue. Pourtant, il suffit d'en ouvrir la portière, qui au passage, dégage un accès à bord convenable, pour se rendre compte qu'il s'agit d'une vraie voiture. Et la Micra dispense un espace habitable tout à fait satisfaisant eu égard à ses faibles dimensions extérieures. Sa garde au toit, étonnante pour une si petite voiture, ses surfaces vitrées qui distillent une bonne luminosité font que l'on se sent vite bien à bord.

L'ergonomie générale des commandes est satisfaisante. Seuls les grands gabarits auront un peu de mal pour y trouver leurs aises, et les passagers arrières ne seront pas à leur aise pour de très longs parcours routiers. Mais pour une utilisation quotidienne et principalement urbaine, la Micra sait se montrer accueillante.





A bord, les plastiques sont de qualité et vieillissent bien. Les tissus habillant les sièges sont de résistants et agréables, alors que la Micra Plaza propose un intérieur raffiné (sont prévus au programme : la sellerie cuir, l'Airbag, l'autoradio lecteur CD, la climatisation, les roues alliages et l'ABS). Le confort des sièges est moyen, notamment en maintien latéral et la banquette arrière aura un peu de mal à accepter plus de deux occupants. Enfin, le coffre est d'une contenance tout juste satisfaisante, mais permet d'aller faire ses courses sans souci.

Conduite & Performances:
Bien entendu, étant donné son gabarit, le domaine de prédilection de la Micra reste la ville où sa taille, mais aussi sa vivacité et son rayon de braquage court font merveilles. Il est possible de se faufiler partout et de se garer là où une berline n'y est pas parvenu quelques instants auparavant. La Micra est suffisamment vive, quelle que soit la motorisation, pour prendre place dans la trafic urbain sans souci majeur, même s'il faut parfois tirer sur la mécanique pour y parvenir.

Sur route, le tableau se ternit un peu, surtout à cause du confort quelconque de ses suspensions, trop souples et qui génèrent un roulis souvent prononcé. Plus que ce comportement routier en retrait par rapport aux références de la catégorie (cependant il a été notablement amélioré lors du léger restylage de 1998), c'est le manque de performances de la version 1,0 l (qui développe seulement 55 ch) qui limite les ambitions de la Micra sur route et surtout sur autoroute. Les relances et les reprises sont vraiment limites dans certaines circonstances. Les choses s'améliorent nettement avec la motorisation 1,3 l, qui développe 71 ch. Avec cette version, il est possible de parcourir de longs parcours, même sur autoroute. Là, c'est le faible espace dévolu aux jambes pour les passagers arrière ou encore les suspensions un peu trop souples qui limiteront l'agrément de conduite. Cette version 1,3 l est nettement plus homogène et polyvalente, mais elle le fait payer au prix d'une consommation plus importante que celle de la version 1,0 L.

Confort & Comportement:
La Micra n'est pas à proprement parler inconfortable. Les suspensions un peu trop souples pour favoriser la tenue de cap permettent en revanche de bien gommer les irrégularités de la chaussée. Les sièges, s'ils sont accueillants, ne proposent pas un excellent maintien et leur confort ferme fatigue sur longs parcours. Cela fait de la Micra une petite auto au comportement qui n'est absolument pas dangereux, mais un ton en dessous des références en terme de rapport confort/tenue de route.

Pour autant, la Micra peut affronter la route et tient bien son cap si la chaussée est rectiligne et possède un bon revêtement. Les choses se gâtent à vitesse soutenue sur route sinueuse, mais la Micra ne se mettra jamais toute seule à la faute. Cette petite puce des villes propose au final un comportement sain et un confort satisfaisant sur courtes distances. C'est finalement ce pourquoi elle a été conçue et elle rempli ce type de mission à merveille.





A noter toutefois le niveau sonore important des mécaniques équipées de la surprenante mais efficace boîte de vitesse automatique à variateur. Ce qui devient rapidement fatigant.


A l'occasion:
Depuis son apparition en 1993, année où elle a été élue voiture de l'année, la Micra n'a jamais rencontré un succès extraordinaire. Elle est pourtant bourrée de qualités et s'avère ultra pratique en ville, où son gabarit, sa vivacité font merveille. La version 1,3 l est un peu plus chère mais s'avère plus polyvalente. En fait, il est possible, avec la Micra, de dénicher une petite auto sympa à un tarif attractif, car la petite japonaise n'a pas une cote aussi soutenue que ses homologues européennes et françaises.

Fiabilité:La qualité de la carrosserie est très bonne, de même que la peinture. Les mécaniques sont assez fiables même si de nombreux petits soucis sont apparus en début de carrière. A l'intérieur, les plastiques ne sont pas du meilleur aspect, mais leur tenue dans le temps est bonne.
- Suintement fréquent au niveau de l'orifice de lave-glace arrière.
- Goulotte de remplissage du réservoir refoulant et entraînant l'impossibilité ou presque d'un remplissage complet sur certains modèles.
- Suintements d'huile au niveau du moteur sur les premières versions.
- Mise en route de certains modèles difficile à froid.
- Faisceau d'allumage vieillissant mal et pouvant entraîner des dysfonctionnements.
- Pompe à essence fragile sur les premiers modèles ; résolu depuis.
- Disque d'embrayage s'usant très rapidement (parfois moins de 40.000 km).
- Dysfonctionnements divers du système audio (coupure du son, boutons fragiles, captage des stations sautillant...).
- Jauge à essence peu précise sur les premiers modèles.
- Chauffage peu efficace en cas de grand froid.
- Vibrations dans le pédalier.
- Dossiers des sièges avant et de la banquette prenant du jeu et grinçants

Equipements:
L ou Lagoon
Ces versions d'entrée de gamme n'offrent que le strict nécessaire. L'équipement de série se résument à un autoradio.


Cypia
Version mieux équipée, et dotée en série des boucliers peints, d'une banquette fractionnable, du verrouillage centralisé et de vitres teintées.


SLX
Version haut de gamme, le niveau de finition SLX comprend : une sellerie velours, la climatisation, la direction assistée, le volant réglable, les vitres électriques.


Plaza
Cette version propose un intérieur traité avec raffinement. Avec elle, aller faire ses courses devient un moment de plaisir. Sont prévus au programme : la sellerie cuir, l'Airbag, l'autoradio lecteur CD, la climatisation, les roues alliages et l'ABS.

Caractéristiques techniques:

1.0
998 cm3
55 ch
8 mkg à 4.000 tr/mn
Suspensions AV : type McPherson et barre antiroulis
Suspensions AR : essieu rigide, ressorts hélicoïdaux
3,69 m x 1,58 m x 1,43 m
795 kg
Coffre : 206 dm3
Réservoir : 42 litres
Conso. moyenne : 6,5 l
Vitesse maxi : 150 km/h
4 CV

1.3
1275 cm3
71 ch
10,5 mkg à 4.000 tr/mn
type McPherson et barre antiroulis
essieu rigide, ressorts hélicoïdaux
3,69 m x 1,58 m x 1,43 m
800 kg
206 dm3
42 litres
7,0 l
170 km/h
5 CV