Japan Car

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Oui je comprend leur point de vue, la faute du système toussa toussa...c'est plus facile de tager son nom sur un mur que de le construire ou le peindre et pour arriver en tôle en france faut en faire un paquet ou une seule bonne.

Je peux comprendre qu'il faille bosser 2 fois plus quand tu viens d'un milieu peu favorisé...m'enfin si t'en branle 2 fois moins ça aide pas.
On est quand même loin du système US où la moindre école privée coûte une blinde.
Les portes sont plutôt ouvertes, on donne même des bourses à ceux qui sont vraiment au fond.
Ca ne suffit pas à vivre 5 ans pour faire des études dans le supérieur mais ça aide quand même.

C'est vrai par contre qu'avoir des parents éduqués (on ne va pas débattre sur ce qu'est l'intelligence) est déjà un énorme tremplin.

Mais quand je vois les enfants de ma belle sœur qui réussissent très bien à l'école alors que leur père était un cassos de première et la mère a du avoir son bac de justesse ... c'est pas les parents modèle cadres sups qu'on nous présentent dans les études et pourtant ils sont premiers de classe.
pour avoir cotoyer la 'haute' durant mon enfance, je peux te dire que les ptits couillons/nes etaient de vrais glandu.....a tel point que les instits ne se genaient pas pour leur faire la remarque : vous vous rendez ciompte que des enfants d'immigrés sont meilleur que vous en orthographe....bien evidemment, ils 'nous' menaient la vie dure en dehors des salles de classe Rolleyes

j'ai cotoyer du fils de ministre, niece de ministre, fils de gros patron de CAC40, fils d'explorateur pole nord/sud, etc......bizarrement, les plus cools (enfin les normaux quoi) je continue encore a les cotoyer, les autres? même pas en reve....ce qu'ils sont devenus? dans le monde du privée comme cadre sup', merci pôpa/môman Confused

je ne compte pas mes potes touguesh qui s'en prenaient plein la tronche, sur leur physique, sur le fait que leurs parents etaient 'surement concierge et/ou maçon dans le batiment', je ne parle pas non plus des profs au collège qui ne se genaient pas pour dire 'ah ba tiens, comme par hasard, encore les yougos qui foutent le bordel' alors que non....les pions pareil....et pourtant, j'ai vécu dans le 7e arrdt de Paris durant toute lma scolarité, c'est juste qu'on n'avait pas les mêmes problématiques qu'en banlieue.....le plus 'marrant' (ou pire au choix) c'est au bled, t'es pas un blédard pusique né en France, et en France, t'es pas Français parce que d'origine blédard.... Confused Rolleyes
Moi c'est statu quo, les enfants de cas sosse sont devenu cas sosse, les enfants d'ouvrier des ouvriers et les enfants de médecin des ingénieurs.

Pour moi l'ascenseur social via l'école n'existe pas vraiment, c'est un voeu pieu de ministre, je ne connais pas de personnes qui font bcp mieux que leur parents, ça existe évidemment heureusement et on aura beau faire tout les gens ne sont pas égaux, rien que cerebralement.
Mes parents tous les deux ingénieurs, gamins de prolos (agriculteurs d'un côté, chauffeur poids lourd et agricultrice de l'autre), et je connais pas mal de gamins de mon âge fils ou filles d'ouvriers qui ont fait mieux que leurs parents, que ce soit des jeunes sortis de bac pro qui ont fait marcher leur propre boîte ou ceux qui sont devenus managers dans des grosses boîtes.

C'est sûr que c'est illusoire de penser que tous les enfants peuvent faire mieux que leurs parents, mais ça se fait, et ça reste encore pas trop compliqué. Après l'ascenseur social, des fois c'est juste avoir des parents qui sont ouverts et qui laissent les enfants s’engouffrer dans une branche qui leur plaît avec des places à pourvoir en fin de formation.

Et je confirme, j'ai fait le collège dans le privé avec les gamins de la haute, des bourgeois et des chefs d'entreprise de Lyon, y'avait une large part de petits cons, de glandus et de cas sociaux.

Bref, il n'y a pas de règles, et ça dépend des parents.
Bah, mon père était ouvrier et ma mère, mère au foyer et j'ai fini ingénieur (ce qui donne parfois quelques étincelles quand je dois bosser avec mon père d'ailleurs Sac ) comme quoi Wink.
Mes parents nous on laisser carte blanche, j'étais dans un lycee de prolo dans une ville de riche , mon vieux nous à aidé tant qu'il pouvait ( lui qui a ete massacré par son vieu pourtant 1er de sa classe il a été forcé à intégré un bep il s'en ai jamais remit bien qu'il ai fini avec un bon poste ) mais j'étais pas fait pour l'école made in France, j'ai eu un corp enseignants qui n'a rien fait non plus pour m'aider, plus le système français ou tu peux être une burne du moment que tu sait faire du part cœur, tu ira loin et tu es débrouillard, volontaire et tu sera éjecter gentillement...
J'ai fais le nécessaire j'ai une paye d'ingé sans les responsabilités donc je ne me plains et avec le black à côté j'ai une paye de cadre sup. mais c'est pas grâce au profs en bois que j'ai eu, j'ai même été ravi d'apprendre que ma prof de cm1/cm2 a eu un cancer, dommage elle a survécu cette pu.. de tortionnaire ( et c'était bien le cas)

Mes gamins sont dans une école de campagne formidable avec des profs qui mouillent la chemise plus que de raison, espérons qu'ils s'épanouiront.
Le milieu social, certes peut favoriser ou handicaper ta progression dans la société, mais ce n'est pas une excuse ...

Mon père était ouvrier et venait d'une famille d'agriculteurs, ma mère était femme de ménage et ses parents étaient magasinier et femme au foyer. J'ai grandi dans un des pires quartiers de la périphérie de Madrid j'aurais pu mal tourner ...

Ils ont émigré en Belgique et les premières années c'était pas jojo non plus, je ne parlais même pas la langue, et à cet age la les gamins sont bêtes et méchants, en plus d'être racistes.

Aujourd'hui j'ai 17 certifications techniques, Bac +4, je parle 5 langues et je dirige une équipe de 8 hommes ... Pourquoi ? bah parce que je me suis sorti les doigts du cul, que j'ai vécu la misère et que je ne veux pas que mes enfants vivent la même chose ...

Personne ne m'a aidé pour ça, mes parents n'avaient pas les moyens de me payer des études. J'ai fait 1 million de petits boulots (boucher, surveillant de bus scolaire, réassortisseur de rayon, mécano chez norauto ...) et à 29 ans je me fais le double (inflation comprise) de ce que gagnait mon père en fin de carrière.

Alors ouais, des fois j'ai envie de revendiquer un peu que ce que j'ai ça m'appartient et j'ai bossé pour l'avoir, n'en déplaise à certains qui confondent ça avec de la prétension ...
(24-08-2017, 07:44:00)Jocky a écrit : [ -> ]Bah, mon père était ouvrier et ma mère,  mère au foyer et j'ai fini ingénieur (ce qui donne parfois quelques étincelles quand je dois bosser avec mon père d'ailleurs Sac ) comme quoi  Wink.


oui, ça doit etre épique parfois LOL
Vu que j'ai hérité de son caractère "soupe-au-lait" , c'est sportif parfois oui Sac
+1 Dori.

@Uncle: Je ne pense pas qu'aujourd'hui ce soit la vocation de l'éducation nationale de casser les handicaps des milieux sociaux. Faut arrêter, de plus en plus, tout vient des parents. Il n'y a qu'à regarder le redoublement, ou de manière générale le poids qu'ont les parents dans l'EN. C'était différent quand nous étions à l'école, certes, mais aujourd'hui, notre part de responsabilité dans la "réussite" de nos enfants est de plus en plus grande, et celle de l'EN de plus en plus faible. Et puis, le système est ce qu'il est, faut jouer avec. On le fait tous plus ou moins au jour le jour, alors pourquoi pas à l'école non plus?

Maintenant le vrai souci, c'est que les parents des cassos n'ont pas le bagage culturel éducatif (genre quoi faire comme école pour faire ci ou ça, savoir orienter son gamin en fonction de ses goûts pour maximiser sa réussite etc) et c'est là où je trouve que l'EN fait mal son taf. Les conseillers d'orientation et autres, c'est une vaste blague! En discutant avec justement des personnes qui viennent de ces milieux moins favorisés, tu réalises qu'avant même la question de savoir s'ils ont les "capacités" (je ne crois pas ou très peu à l'intelligence, pour moi presque tout vient de l'éducation; si un quidam était né à ma place et moi à la sienne, je serais lui et il serait moi), tu réalises qu'ils ne savaient même pas quoi faire ou vers quelle formation se diriger pour capitaliser sur leurs sensibilités, passions ou intérêts. Tu aimes bosser le bois? L'EN va te diriger vers un CAP hébénisterie. Sauf qu'en France, il existe une école d'ingé de malade mental, l'école du bois. Personne ne sait qu'elle existe. Idem pour l'école du verre, idem pour les Gobelins à Paris où tu peux gagner trois fois le salaire d'un ingé en apprenant à revêtir des meubles à la feuille d'or ou à rénover des meubles Louis XIV.

Toi Uncle l'école ne te convenait pas (comme à beaucoup), mais du coup tu as cherché, puis trouvé. Certains, même en cherchant, ne trouvent pas toujours, ou alors trop tard... : /. Hors je suis persuadé que chaque métier ou presque peut mener à un confort de vie, une amélioration des conditions d'existence et un vrai développement personnel.

Perso je ne savais pas quoi faire du tout plus tard quand j'étais gosse, mais mon père ingé me lattait la gueule pour que j'ai des bonnes notes, m'a poussé pour la prépa, sans objectif particulier pour la suite. J'avais de bonnes notes, mais juste pour avoir des bonnes notes. Il me disait: "fais que bosser, fais polytechnique, après tu verras". J'ai trouvé ma voie quand j'avais 23 ans! Mais du coup, j'avais déjà le bagage/était déjà dans les études me permettant de le faire. Aujourd'hui, avec le recul je me dis que c'était ptêtre pas le top non plus (comme dirait Sean Connery; "avec le recul, j'aurais préféré être poète, ou paysan" XD), mais à 31 ans je suis complètement à l'abri. Je n'éduquerai pas mes enfants comme ça, par contre. J'essaierai de trouver le top pour eux et les meilleurs débouchés dans ce qu'il veulent faire en leurs laissant développer leurs sensibilités. Mais j'ai bien conscience que je peux le faire car je sais quoi faire, ou du moins comment chercher pour le savoir et ça...Pas tout le monde ne le peut malheureusement...

Tout ça c'est l'inverse du problème du pain au chocolat à 30cts. C'est même pas sa faute au gars de ne pas le savoir, il vit pas dans ce milieu. Comme une personne venant de l'autre côté de l'échelle sociale qui lui ne sait pas où acheter une Jaeger Lecoultre, si tant est qu'il sache que ça existe.

Ça m'énerve que le gouvernement ne fasse pas ça correctement parce que 1) ça coûterait pas cher, 2)c'est pas bien compliqué et 3) combien de gens motivés, travailleurs, qui en veulent, ne pourront pas évoluer simplement parce qu'ils ne savent pas qu'ils le peuvent? Je parle même pas du sexisme éducatif qui au lieu de produire du 50/50 en école d'ingé, nous oblige à stocker des teras entier de pr0n pour survivre durant notre vie étudiante Sac .

Ma meuf prof en semi-REP, parfois elle me raconte des trucs...Facepalm

Meuf au gamin:"ah mais tu parles arabe? tu es bilingue alors!!" => gamin qui répond: "ouais mais madame zyva l'arabe ça sert à rien c'est inutile jsuis pas bilingue moi!" WTF!! Le mec s'orienterait genre vers l'Oil'n'Gas, bilingue Arabe/Français, et simples notions d'anglais apprises à l'école? Mais il ferait CARNAGE le gamin!! Sauf que voilà, dévalorisé, personne ne lui dit que ça peut lui servir... Et heureusement que parfois il y a des profs comme ma meuf qui leurs expliquent que non non, ça a une vraie valeur. 15mn de conversation ça peut changer la vie d'un gamin, j'en suis persuadé. Mais qui le fait? aujourd'hui, certainement pas l'état...
Oui, tu as raison, tout vient des parents, sauf que quand les parents ont démissionné de leurs rôle de parents depuis bien longtemps, dans de nombreux quartiers/villes etc...en laissant leur gamins de 10 ans trainer dans la rue...Il y a des notions essentielles de base dans la construction d'un gamin, de son éducation, qui sont du rôle des parents, et non de l'école ou de l'Etat;
Contre ça, l'école, ne peut rien faire...et quand l'école essaye d'outrepasser un peu son role, et de recoller les morceaux auprès de gamins en perdition, ou d'intervenir en posant des limites, ou d'expliquer, les parents et les copains des parents déboulent en force à l'école, pour casser du prof, parce que leur petit a reçu une mini gifle... LOL ou a eu une mini remontrance, ou simplement, l'école a fait preuve d'autorité.

Après, comme tu dis, le bagage culturel éducatif...bien sur, il n'existe pas...

Combien de fois j'entends de la part de parents qui ne savent pas élevés leurs enfants : "mais qu'est ce qu'on t apprend à l'école ?" sur le ton du reproche évidement, mais pas de la remise en question ;  Alors que  c 'est à eux, parents, d'intervenir, de faire et d'expliquer.
J'attend pas la lune de l'éducation nationale, c'est pas son job d'éduquer mes gamins, mon grand à un instit formidable apres une maîtresse de maternelle des plus passables.

Ce que je reproche c'est le côté inflexible du système, tu es dans le train c'est bien, tu loupe la marche ta vie est foutue, tout les gamins n'apprennent pas au même rythme les mêmes choses.
Je sais deja que mon grand ne fera pas d'études, malgré orthophoniste, cours particuliers, suivit avec l'équipe éducative il est à la ramasse, il apprend plus lentement que les autres et le train avance sans lui. Il est bricoleur et méticuleux on en fera un excellent artisan Smile
Pour l'artisanat spécialisé c'est pas a coup sur non plus, mon épouse est diplômée de la bonne graine et de l'école boulle, elle a un nom reconnu dans son domaine et est smicarde, au moins elle a un métier qui lui plait, la ou bon nombre de ses amies ont abandonnés.
Ah oui, bien l'école Boulle...
de mon coté, j'ai fait aussi des études assez longues dans des domaines spécialisés, je suis allé dans différentes écoles en France en utilisant des passerelles ou équivalences que l'EN propose etc mais dans des domaines qui finalement proposent peu de boulot...: résultat, à la sortie des études, c'est le RMI, Pole Emploi etc et on repart de zéro dans le monde du travail...sauf que, j'ai eu certaines valeurs et une éducation transmises par les parents ou la famille, et que j'ai pu me construire finalement grâce à ça, et pas forcement avec les diplômes et les études en tout genre (avec le recul, c'est ce qui en ressort...) même si sans diplôme, des portes auraient été fermées...
Complètement vrai JP...

Mais c'est toujours difficile de reprendre aux parents certaines de leurs responsabilités... Quand tu vois que certains gamin traînent dehors souvent le soir parce que maman est célibataire et veut rencontrer des hommes, ou qui vivent dans des apparts insalubres, et qu'ils sont maltraités, et que ça ne suffit pas à la DDASS pour agir... C'est vraiment chaud. Et c'est compliqué parce que c'est le serpent qui se mort la queue. On a beau être parent ou adulte, on est pas forcément mature ou responsable pour autant, parfois tu te dis que c'est d'abord les parents qui devraient être éduqués. Mais ça... Jvois pas comment c'est possible LOL

@Uncle: ptin elle a fait Boulle et est smicarde... C'est vraiment nimp' le système français pour ça... Au moins, voilà, elle fait quelque chose qui lui plaît. Et s'orienter vers ce qui nous plaît, ou vers le pognon / "réussite", c'est toujours un choix perso! ^^

Ptin Boulle quoi. J'en reviens pas :l

edit @Jp: C'est la merde en France le bloquage par le diplôme, ou l'âge. On a un mec ici de 29 ans, c'est un BEP chaudronnerie, le mec est un génie, il est le seul à nous trouver du taf ou des contrats, il pourrait facilement diriger l'agence, mais pas ingé. Et trop jeune. Il pense éventuellement reprendre ses études mais pas forcément pour améliorer ses connaissances, simplement pour avoir le bout de papier qui lui permettra de.
Elle c'est sa passion moi c'est le pognon qui lui permet de rester dans son domaine Smile
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Elle y est retourné il y a 2 ans et c'est une catastrophe, même la cela nivele vers le bas, ils ferment des formations, bâclent certaines, on va vraiment finir dans un pays de tertiaire.
De mon expérience personnelle, j'ai eu quelque part de la chance d'avoir des parents éduqués, mais qui me foutait une pression de fou...Mon père était instit, ma mère instit (et ma tante aussi...) et c'est eux qui ont décidé de mon orientation à ma place (dès le collège en choisissant Allemand en première langue vivante pour être dans les meilleurs classes, puis en choisissant le BAC E pour pouvoir des écoles d'ingénieurs technique)

De plus quelque soit les résultats scolaires il y avait toujours quelque chose à dire et les privations qui vont avec dès que les résultats étaient un peu trop moyen: pas TV, pas droit de sortir, etc... Ca va bien jusqu'à la fin de l'école primaire/début collège mais y'a un moment tu peux pas être bon partout et quoique tu fasses y'a toujours une matière ou tu te prends une mauvaise note et tu es puni. Résultat: les privations engendrent de la frustration et du découragement, et finalement, tu te dis que ça sers à rien de bosser puisque tu auras toujours à un moment donné une mauvaise note. J'ai failli ne pas avoir mon bac et ma première réaction en sortant du lycée pour faire des études a été de s'éloigner le plus possible du foyer familial pour retrouver ma liberté. Et c'est seulement là que j'ai commencer à remonter la pente car j'ai bossé pour moi et en plus j'ai pu m'orienter vers ce que j'aimais.

Pour mes gamins, j'essaye de ne pas reproduire les travers de mes parents: Je marche à l'encouragement et aux félicitations, ça marche bien mieux que les punitions, même si j'ai un de mes 2 gamins qui est un peu plus fainéant et qui nécessite un peu plus de suivi (surtout qu'en grandissant ils deviennent un peu plus filou et n'hésitent pas à mentir!). Parfois c'est un peu difficile la communication parents-enfants pour suivre les devoirs et expliquer les leçons et depuis l'année dernière on a pris un prof en soutien scolaire 3 heures par semaine avec qui mon gamin arrive a rester concentré et a pris confiance en lui, les résultats sont en nette progression. Je les laisse libre de leur choix d'orientation (l'un a pris le minimum d'option, l'autre s'est inscrit de lui-même au latin...), mais je dois dire que quoique l'on fasse, on a quand même une grosse influence sur leur choix (de part nos loisirs, ce que l'on aime faire, ce que l'on valorise ou déprécie...). En tout cas, je me défoncerais pour qu'il ait l'école la meilleure dans la voie qu'il aura choisie, qu'il ai la meilleure formation et que sa passion soit sa motivation. Mais j'ai effectivement une très mauvaise image des conseillés d'orientation, je ne risque pas vraiment de les écouter...

Autre point, il y a des gamins qui sont très sensibles à leur environnement scolaire et là ce n'est pas vraiment contrôlable. L'influence de leur camarade et amis (choisis ou non...) est énorme. Mon gamin qui a le plus de difficulté y est extrêmement sensible. Dès qu'il se retrouve dans une classe où il a des camarades qu'il n'apprécient pas (avec qui il a eu des problèmes les années précédentes) ou avec des profs qu'il n'apprécie pas, les résultats s'en ressentent immédiatement et là il est très difficile d'y faire quelque chose. Il en a même été malade pendant une semaine (avec diarrhée et vomissement à la rentrée scolaire) à la rentrée en sixième, et malgré plusieurs RDV avec la CPE et directrice du collège, aucune solution n'a été proposée...
Vous mettez le doigt sur un problème qui ressort pourtant souvent sur les rapports qui remontent en haut, auprès des divers gouvernements, depuis une décennie je dirais. On à une politique nataliste et dans le même temps des milliers de gens qui ne comprennent pas qu'un goa'uld c'est un peu être sur le pont 24/7. Et c'est rarement parce qu'ils n'en n'ont pas les capacités intellectuelles qu'ils ne s'en occupent pas ou que l'éducation est foireuse...

Concernant l'EN... l'image du train est bonne au final, on à un seul train qui ne peut contenir que quelques profils types pour des centaines qui existent. Combien ont été dans les cas suivants: adorer apprendre des choses mais se faire royalement chier sur les bancs de l'école ? Ou même ceux qui n'ont juste pas les capacités à aller faire de hautes études mais qui savent faire des choses de leur mains ? combien se sont juste perdus en cours de route parce que c'est pas évident de décider dès ses 12 piges le métier qu'on voudrait ? Combien ont juste eu le bac en apprenant par cœur des fiches (coucou Sac) ? Bref... il serait temps de changer notre système scolaire, qu'on arrête ce délire de la note qui fait tout et des leçons par cœur. Y'en as parmi vous qui ont eu des cours de philo non ? A moins d'être tombé sur un prof qui pousse ses élèves à réfléchir et développer leur réflexion (quitte à se tromper), pour la plupart on aura eu des textes et des manières de penser à connaitre par cœur. La philo c'est pourtant par essence le fait de réfléchir et de développer sa pensée, pas recracher un plan de texte a la con ou un dogme venant de X ou Y... Il est certes nécessaire de les connaître pour s'ouvrir l'esprit, mais pas apprendre par cœur Facepalm

En gros il est temps qu'on donne aux élèves la possibilité de faire des choses et de réfléchir par eux-même, d'avoir des échecs et d'en tirer des leçons sans les clouer au pilori. Je sais que c'est un putain de doux rêve, et que mon gosse n'échappera sans doute pas à la broyeuse de l'EN et ça me fait chier Sad
(24-08-2017, 12:18:19)Kaabaal a écrit : [ -> ]Oh tiens, juste on point Sac

http://www.20minutes.fr/societe/2120911-...r-vacances

non mais là, c'est grave...ça relève de la psychiatrie et de l'internement...
Sans reprendre ce qui a été dit, j'estime qu'il faut un système d'EN à 2 vitesses entre le CP et la 3éme (ou la terminale), pour:
- exploiter au maximum le potentiel des élèves bons ou dans la moyenne.
- s'occuper de manière plus personnalisée des élèves ayant des difficultés scolaires, pour qu'ils se découvrent un potentiel qu'ils n'avaient pas imaginé et pour rejoindre les plus doués via des passerelles.


Le cas le plus difficile à traiter est celui des élèves ayant des problèmes comportementaux (un nombre certain!), car ceux là tirent l'ensemble des autres élèves vers la bas.


Facile à dire, mais difficile à mettre en œuvre...
I love japan : j'ai ete la bête noire de l'instit dont je parlais, quand j'ai su en cm2 que je retournais avec me suis barré de l'école et j'ai refusé d'y retourné, j'ai perdu 6kgs en 1 semaine, tu démoli un enfant avec des gens comme donc je peux te dire qu'aucun de mes gamins ne subira ça, je suis le premier à soutenir l'équipe éducative et tant pis si je passe en correctionnelle mais le premier qui s'amusera à emmerder mes garçons il passera le portail en boitant.
@Fast:

ça existait déjà les classes de niveau en France, et ça ne marchait pas Wink.

Idem, les classes "spécialisées" existent en France; pas pour éviter de tirer des petits enfants vers le bas, plutôt pour permettre aux autres en difficulté d'être tirés vers le haut... Ton opinion ressemble fortement à de l'élitisme Wink.

- Enfants qui arrivent en France: classes UPA2E
- Classes ULIS pour ceux qui souffrent de dyslexie
- SEGPA pour les élèves avec un retard mental ou des limitations de capacités cognitives sévères
- ITEP pour les élèves avec un retard et de gros problèmes psy

La double vitesse, c'est le meilleur moyen de laisser la deuxième vitesse sur le carreau pour toujours, ou les "condamner" à ne jamais rien faire d'autre de mieux qu'un CAP/BEP, avec du bol.

Tu penses que laisser des enfants avec des "capacités" moindres entre eux les stimule plus que les mélanger avec ceux qui ont des "capacités" meilleures...? Toi, tu te développes mieux au contact de gens cultivés et intelligents ou auprès des gens qui sont dans les épisodes de Confessions Intimes? Pareil pour les cités, les ghettos, les prisons, etc, c'est le même principe.


A la limite ce qui marche, c'est la classe relais. Les élèves, sur une période de l'année, sont en classes avec moins d'élèves et des programmes adaptés afin de renforcer leurs bases par exemple, et donc mieux suivis par les profs, puis ils regagnent leurs classes. Très différent de ce que tu proposes, ça s'apparente plus à du soutien scolaire qui, lui aussi, fonctionne.
L'évolution sociale marche si on s'en donne les moyens (et qu'on a les capacités-s'entends-)

Ma pomme, 39 ans, fils d'ouvrier/fonctionnaire parent divorcés, ma mère à toujours tiré le diable par la queue à ce que je sache: bac fac, je suis médecin anesthésiste avec les revenus en adéquation avec les responsablités... par contre il a toujours été clair que je devais avoir un projet professionnel avec note à la clé et pas glander n'importe quoi. Et là je vous parle des années 90 ou le chômage était 1/5 de celuis d'aujourd'hui.

Le fils de ma nounou, 25 ans fils d'ouvrier / nounou, parents divorcés, La mère gagne < SMIG mais comme ils ont bourses au maxi, ben c'est OK si il teste à peux près toutes les premières année qui existent (IUT, fac d'eco, socio, histoire de l'art...) pourtant le gars est allé dans un bon lycée et a eut une mention au bac etc... Facepalm

Bref quand je lui dit de bien profiter de ses années de fac avant l'ANPE, il me regarde comme un con, déjà à mon époque se comportement me gonflait, maintenant, je le finance même avec mes impôts, les temps ne changent pas tant que ça.
Ce qui m'énerve en ce moment c'est que je me suis fait arracher l'antenne de la bagnole par une putain de mouette, le temps de descendre elle s'est barré avec
Glurk :

SMI.....C
Salaire minimum de croissance.

Wink
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J'ai aussi un bep/cap anesthésiste option coup de matraque ( sur la tete hein, l'option Théo n'existait pas dans mon cursus.)
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(24-08-2017, 17:43:42)nourse a écrit : [ -> ]Ce qui m'énerve en ce moment c'est que je me suis fait arracher l'antenne de la bagnole par une putain de mouette, le temps de descendre elle s'est barré avec

[Image: 861003IMG7045.jpg]
Désolé pour toi tonton, cette saloperie a bien choisie son jours, elle n'a pas osée venir dimanche matin Sac
(24-08-2017, 17:43:42)nourse a écrit : [ -> ]Ce qui m'énerve en ce moment c'est que je me suis fait arracher l'antenne de la bagnole par une putain de mouette, le temps de descendre elle s'est barré avec

Les mouettes font peur par chez toi LOL
(24-08-2017, 15:39:45)Kaabaal a écrit : [ -> ]@Fast:

ça existait déjà les classes de niveau en France, et ça ne marchait pas Wink.

Idem, les classes "spécialisées" existent en France; pas pour éviter de tirer des petits enfants vers le bas, plutôt pour permettre aux autres en difficulté d'être tirés vers le haut... Ton opinion ressemble fortement à de l'élitisme Wink.

- Enfants qui arrivent en France: classes UPA2E
- Classes ULIS pour ceux qui souffrent de dyslexie
- SEGPA pour les élèves avec un retard mental ou des limitations de capacités cognitives sévères
- ITEP pour les élèves avec un retard et de gros problèmes psy
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Tu sais je doute que le système actuel soit meilleur.
Dans l'état actuel des choses, le soutien individualisé est impossible à assurer vu l'organisation et les moyens à disposition de l'EN...alors les laissés pour compte il y en a un paquet!
Je parle bien d'enseignement individualisé au maximum dans le but d'aider l'enfant. L'élitisme non. (J'étais dans un collège et un lycée en ZUP ou ZEP...)
Sur ce, nos dirigeants n'ont pas encore trouvé de solution miracle.
Tu as peut-être juste grandi, pas eux...

(23-08-2017, 20:17:54)nourse a écrit : [ -> ]ou j'habite y a pleins de jaloux et de raleurs, mais pour leurs études ils ont choisis des BAC+5 en delinquantologie avec stages immersifs en prison et quand tu dit "qu'ils se sont mis des batons dans les roues tout seuls" on te repond "tia changé".